Ton bureau, dématérialisé 🤳
L'opportunité de créer un environnement qui te convienne - Exit l'open space !
You get up every morning from your alarm clock's warning
Take the 8:15 into the city
There's a whistle up above and people pushin', people shovin'
And the girls who try to look pretty
And if your train's on time, you can get to work by nine
And start your slaving job to get your pay
If you ever get annoyed, look at me I'm self-employed
I love to work at nothing all dayAnd I'll be taking care of business (every day)
Taking care of business (every way)
I've been taking care of business (it's all mine)
Taking care of business and working overtime, work outBachman-Turner Overdrive, Takin’ care of business 🤘 (1974)
🕑 Cette semaine 🕑
Si tu travailles dans le secteur des services la grande majorité de tes tâches est déjà virtuelle. Qu’il s’agisse des documents produits, des tableaux excel, du CRM pour ton suivi client tout est dématéralisé. Si tu estimes la part de ton travail qui repose sur l’existence d’un ordinateur ou d’un logiciel, il y a de quoi avoir un peu le vertige 😨. Compte tenu du peu de “matérialité” de tes tâches, tu envisages peut-être de quitter le bureau comme on quitte un navire en naufrage pour toucher terre sur une contrée plus prometteuse.
✍️ Gérer une vie professionnelle en dehors du bureau : Je t’écris ici comment organiser une journée de travail chez soi
Tu fais peut-être partie sans le savoir de cette '“classe créative” décrite par Richard Florida - ou the Creative class en VO. Ecrit en 2002 (avant la réédition de 2012) The Rise of the Creative class témoigne de l’émergence aux Etats-Unis d’une nouvelle classe urbaine créative dont l’activité est concentrée sur des tâches à forte production intellectuelle. Il s’agit de ces fameux actifs capables d’inventer de nouvelles idées, de nouveaux produits, de nouveaux contenus. Autour de cette nouvelle classe gravitent les cadres supérieurs gestionnaires (finance, gestion, droit, santé).
Ces professions attachées à l’économie de la connaissance représenteraient selon l’auteur 1/3 de la population active américaine au début des années 2010. La classe créative aurait par ailleurs un pouvoir normatif sur les rythmes de vie, de travail et de consommation. Leur demande concernerait : plus d’autonomie dans le travail, une plus grande flexibilité horaire, la dématérialisation du travail en faveur de lieux de vie attractifs. “Creative” nous rappelle l’auteur 10 ans plus tard dans sa nouvelle édition, est le qualificatif le plus employé sur Linkedin par les utilisateurs américains pour définir leur profil. Pour Richard Florida prendre conscience de l’existence de cette classe est l’opportunité d’ajuster nos défis économiques et sociaux, et de libérer le potentiel de ces acteurs créatifs.
👀 J’ai trouvé cet article (10 pages) en français qui résume bien la thèse de l’auteur.
Post-covid cette théorie est aussi confirmée qu’elle est clivante. La fièvre du télétravail dont je te parlais la semaine dernière a laissé apparaître l’étendue de cette classe créative capable de travailler en ligne, avide de nouvelles connaissances, de plus d’autonomie, de plus de liberté. Le bourgeonnement des incubateurs en France et Europe, l’engouement pour l’entrepreneuriat, la dé-dramatisation du statut d’indépendant sont autant de manifestations de l’émergence de cette catégorie de professionnels en France. Il ne s’agit pourtant pas de se méprendre. Loin du mythe du B.O.B.O / Hipster relativement insupportable, la classe créative se définit plutôt par la qualité de sa production intellectuelle. Elle englobe donc des strates économiques variées (de l’artiste à l’ingénieur). Le Covid nous a néanmoins montré que nombre de professions ne rentrent pas dans ce cadre et sont essentielles au fonctionnement de la société.
🌟 Big win pour l’Europe 🌟
Invite tes potes étrangers à venir travailler avec toi en Europe. La mobilité des travailleurs est un pilier majeur de l’Union européenne depuis plus de 60 ans. Si tu veux ramener tes amis venus d’ailleurs, le visa Schenghen leur permet de circuler avec toi pendant 3 mois. Si tu as déjà choisi ton pays d’accueil au sein de l’UE, tu remercieras Gonzalo Sanchez de Seedtable pour ce super tableau excel qui recense tous les visas de long terme qui existent en Europe pour les professionnels de la tech.
🇪🇺 Solutions à piquer 💖
‘Takin’ care of business’
💪 Trouve un job en dehors de Paris et organise ton départ. C’est bien connu depuis le COVID les parisiens ont fui la capitale, parfois au désespoir de leurs hôtes “provinciaux” (je déteste ce terme 🔫). Changer de lieu de vie n’est pourtant pas toujours simple. La startup Laou (France) t’aide à trouver un job épanouissant tout en t’aidant à trouver ton prochain chez toi.
🛋️ Choisis un lieu écolo et confort pour les réunions. Rencontrer ses clients, organiser des réunions, voir tes collègues pour de vrai, restent des éléments essentiels. Si tu es loin du bureau, ou bien que tes locaux se sont réduits, Metafor (France), te propose des lieux de vie professionnelle.
📋 Collabore sur tes documents Excel et Spreadsheet. Si comme moi tu es un.e fan absolu.e des Google sheets et Excel tu peux utiliser Layer (Allemagne) qui te permettra de compiler sur un même fichier des données de différents collaborateurs et de suivre les ajouts et imports de chacun, tout en fixant des tâches communes ou individualisées avec des deadlines.
💬 Slack est mort? Vive Element. Change de messagerie conversationnelle pour un futur champion européen, j’ai nommé “Element” (Royaume-Uni). La startup anglaise vient de gagner le plus gros contrat pour une appli de messagerie interne afin d’assurer la communication entre les acteurs du système éducatif allemand. Son logiciel est ultra sécurisé : tous les messages sont cryptés, l’hébergement décentralisé. En gros il n’y a que toi et ton récepteur qui peuvent lire le message hébergé sur tes propres serveurs, pas celui du fournisseur de logiciel.
🧑🤝🧑 Retrouve tes collègues en hologramme. Les réunions virtuelles seraient l’avenir du travail. BNP Paribas Real Estate avait surpris son audience à Vivatech 2019 en présentant sa solution de réunion en réalité virtuelle développée avec la startup Mimesys (France). Les regards sont aujourd’hui tournés vers la startup new yorkaise Spatial qui a levé 14 millions de dollars en janvier. Parmi les investisseurs se trouve le fondateur d’Instagram. (L’article très utile de l’Usine digitale pour en savoir plus). La solution n’est pas encore méga opérationnelle, mais les premiers pas sont très prometteurs (bon ok ce n’est pas “Fabriqué en Europe”, ça vaut le coup d’oeil quand même !).
📣 Ils en parlent
Reconstituer entièrement ton espace en AR/VR. Pari de Mike! un développeur passionné de réalité virtuelle. Il a publié cette incroyable vidéo sur Twitter en janvier dernier. Je l’ai regardé au moins 4 fois de suite avant de me forcer à décrocher.
Je poste beaucoup de petits tips que je ne mentionne pas toujours dans la newsletter (actualité des startups, dernières trouvailles, avancée de mon travail). Tu peux me suivre sur Twitter pour continuer la conversation.
Dans la prochaine newsletter je te parle de neuroscience et de l’acquisition de nouvelles connaissances. A la semaine prochaine 💙
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